Santé de la peau

L'astaxanthine, alliée de choix pour une peau visiblement rajeunie
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Des études cliniques révèlent que l’astaxanthine, sous forme de complément alimentaire ou de crème, améliore nettement l’apparence de la peau en atténuant les ridules, en uniformisant le teint et en particulier la coloration jaunâtre.

La peau, première barrière protectrice de l’organisme, est quotidiennement soumise à de nombreuses agressions extérieures : pollution, rayons UV, variations climatiques… Cette exposition constante favorise la production de radicaux libres, responsables du vieillissement cutané. Avec l’âge, la peau devient plus fine, plus fragile et donc plus vulnérable aux effets du soleil, ce qui accentue la perte d’élasticité, les taches pigmentaires et les signes visibles du temps.

Face à ces défis, plusieurs recherches se sont penchées sur les effets bénéfiques de l’astaxanthine, un puissant antioxydant naturel. Les résultats sont probants : la prise régulière de compléments à base d’astaxanthine, tout comme son application locale sous forme de crème, permet d’améliorer l’éclat du teint, de réduire les ridules et d’atténuer les nuances jaunâtres de la peau. Les effets les plus marqués ont été observés chez les personnes combinant les deux modes d’administration.

L’astaxanthine s’impose comme une solution naturelle prometteuse pour renforcer la protection cutanée et préserver l’éclat de la peau visage aux agressions du quotidien.

Grâce à ses puissantes propriétés antioxydantes et vasoprotectrices, l’astaxanthine contribue activement à la santé visuelle. Des études cliniques ont démontré qu’elle améliore la microcirculation oculaire et protège les structures de l’œil contre les dommages induits par le stress oxydatif, deux mécanismes essentiels pour préserver la fonction visuelle.

Les recherches menées dans divers contextes cliniques, sur différentes populations, mettent en lumière ces effets bénéfiques et confirment le potentiel de l’astaxanthine en tant que soutien naturel de la santé oculaire.

Les travaux suivants illustrent ces bienfaits à travers différentes populations et approches cliniques, soulignant le potentiel de l’astaxanthine comme actif de choix dans la prévention du vieillissement cutané.

Naoki Ito et al. (2018.) « Le rôle protecteur de l’astaxanthine contre la détérioration cutanée induite par les UV chez les personnes en bonne santé – Essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo. » Nutrients. 25 juin 2018 ;10(7):817

Une étude en double aveugle contrôlée par placebo, menée sur 23 adultes japonais en bonne santé a montré que la supplémentation en astaxanthine (4 mg/jour pendant 10 semaines) peut prévenir les dommages cutanés induits par les rayons ultraviolets (UV).

Les résultats ont révélé que :

  • Le seuil de tolérance aux UV (DME) était significativement plus élevé dans le groupe supplémenté.
  • La perte d’hydratation cutanée dans les zones exposées aux UV était moindre.
  • Les participants ont signalé une de la rugosité et de la texture de leur peau dans les zones non exposées.

Conclusion : L’astaxanthine semble renforcer la résistance de la peau aux agressions UV , tout en améliorant son aspect général , confirmant son intérêt pour le maintien d’une peau saine chez les sujets en bonne santé.


Tominaga et al. (2012). « Bénéfices cosmétiques de l’astaxanthine chez l’homme. » Acta Biochim Pol 59(1) : 43-47.

Deux études cliniques ont mis en lumière les effets positifs de l’ astaxanthine, un extrait antioxydant de la microalgue Haematococcus pluvialis , sur la qualité de la peau.

La première, une étude ouverte de 8 semaines menée auprès de 30 femmes, a combiné une supplémentation orale de 6 mg/jour avec une application topique quotidienne. Les résultats montrent des résultats significatifs des rides (pattes d’oie) , de l’élasticité, de la texture, de l’hydratation (notamment chez les peaux sèches), ainsi qu’une réduction de la taille des taches pigmentaires.

La seconde, une étude en double aveugle randomisée a mené sur 36 hommes pendant 6 semaines, a confirmé ces bénéfices. Une des rides, de l’élasticité et de la perte insensible en eau a été enregistrée, tandis que l’hydratation et la sécrétion de sébum ont également montré une nette tendance à l’amélioration.

Conclusion : Qu’elle soit utilisée seule ou en combinaison (voie orale + topique), l’astaxanthine semble améliorer l’état de la peau sur plusieurs plans et ce chez les femmes comme chez les hommes .

Tominaga, Kumi et al. (2017). « Effet protecteur de l’astaxanthine sur la détérioration cutanée  », Journal of Clinical Biochemistry and Nutrition, libre accès, volume 61, numéro 1, pages 33 à 39, juillet 2017.

Une étude clinique japonaise, réalisée sur 65 femmes en bonne santé pendant 16 semaines, confirme le rôle anti-inflammatoire de l’ astaxanthine dans la prévention de la détérioration cutanée liée à l’âge et aux agressions environnementales, notamment les UVB et la sécheresse.

En amont, des tests in vitro avaient montré que l’astaxanthine inhibe la production de cytokines inflammatoires dans les kératinocytes irradiés et réduit la sécrétion de métalloprotéinase-1 par les fibroblastes, deux marqueurs associés au vieillissement cutané. Ces résultats ont ensuite été confirmés en conditions réelles : les participants ont reçu 6 ou 12 mg/jour d’astaxanthine ou un placebo.

Résultats :

  • Dans le groupe placebo , une dégradation significative de l’hydratation et des rides a été enregistrée.
  • Dans les groupes astaxanthine , ces modifications ont été prévenues, en particulier à 12 mg/jour.
  • Le taux d’ interleukine-1α , un marqueur de l’inflammation cutanée, est resté stable uniquement dans le groupe à dose élevée .

Conclusion : Une supplémentation régulière en astaxanthine pourrait préserver la santé de la peau du visage aux agressions extérieures et ralentir les effets visibles du vieillissement cutané , grâce à ses propriétés anti-inflammatoires démontrées.

Roghaye Gharaei et al. (2022). « Essai contrôlé randomisé sur l’impact de l’astaxanthine sur le statut antioxydant et les résultats des techniques de procréation médicalement assistée chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques . » J Assist Reprod Genet. 2022 avr. ; 39(4): 995-1008.

Une étude clinique menée sur 44 adultes en bonne santé a révélé que l’association de 2 mg/jour d’astaxanthine et 3 g/jour d’hydrolysat de cartilage pendant 12 semaines améliore significativement la qualité de la peau, comparée à un placebo.

Les évaluations instrumentales ont montré une augmentation de l’élasticité cutanée et une réduction de la perte d’eau transépidermique sur le visage. Parallèlement, des analyses cutanées réalisées sur une zone irradiée artificiellement aux UV ont révélé une augmentation de l’expression du procollagène de type I , ainsi qu’une diminution des métalloprotéinases MMP-1 et MMP-12 , enzymes impliquées dans la dégradation du collagène.

En revanche, aucun effet significatif n’a été observé sur les dommages à l’ADN induits par les UV .

Conclusion : La combinaison astaxanthine + hydrolysat de collagène semble renforcer la structure cutanée et la fonction barrière dans les peaux modérément vieilles, avec une bonne tolérance observée sur la durée de l’étude.

Chalyk et al. (2017). « L’apport continu d’astaxanthine réduit le stress oxydatif et inverse les modifications morphologiques liées à l’âge des composants résiduels de la surface cutanée chez les volontaires d’âge moyen. » Nutrition Research, volume 48, décembre 2017, pages 40-48.

Une étude menée sur 31 adultes de plus de 40 ans a révélé qu’une supplémentation quotidienne de 4 mg d’astaxanthine pendant 4 semaines peut produire des effets mesurables sur la peau du visage, en particulier sur les marqueurs du vieillissement cutané.

Les analyses ont été portées sur les composants résiduels de la surface cutanée (CRS) : après 29 jours, les chercheurs ont observé une diminution significative de la desquamation des cornéocytes et de la présence microbienne, ainsi qu’une augmentation de la taille des gouttelettes lipidiques, trois indicateurs associés à une peau plus jeune. Ces effets ont été encore plus marqués chez les participants obèses (IMC > 30).

Parallèlement, les taux de malondialdéhyde plasmatique , marqueur du stress oxydatif, ont chuté de manière significative au fil de la supplémentation (jusqu’à –21,7 % au 29e jour), confirmant l’ effet antioxydant systémique de l’astaxanthine.

Conclusion : Une consommation régulière d’astaxanthine semble induire un rajeunissement visible de la peau du visage , en particulier chez les personnes présentant un excès de poids, grâce à sa capacité à réduire le stress oxydatif et à améliorer la structure de surface de la peau .

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