Puissant antioxydant d’origine naturelle, l’astaxanthine montre un réel potentiel en nutrition sportive. Elle aide à préserver la fonction musculaire en neutralisant les radicaux libres générés par l’exercice intense, provoquant ainsi fatigue, douleurs et dégradation musculaire.
L’activité physique soutenue, notamment chez les sportifs, provoque une production importante de radicaux libres dans les muscles. Ces sous-produits de l’oxydation, libérés lors de la combustion de l’énergie, peuvent altérer la capacité de contraction musculaire et contribuer à l’apparition de fatigue, de faiblesse et de douleurs.
De plus, le phénomène de reperfusion, lorsque l’oxygène afflue de nouveau vers des zones privées d’irrigation pendant l’effort, génère un surcroît de stress oxydatif, aggravant les dommages tissulaires.
Des études montrent que les athlètes présentent des niveaux accumulés de radicaux libres et un affaiblissement de leurs défenses antioxydantes naturelles. C’est ici que l’ astaxanthine naturelle intervient : en étant efficacement distribuée à travers l’organisme, y compris dans les tissus musculaires, elle aide à limiter les effets néfastes du stress oxydatif et à préserver la fonction musculaire .
Conclusion : Intégrée à une stratégie de nutrition sportive, l’astaxanthine pourrait devenir un allié clé pour améliorer la récupération, atténuer les douleurs post-effort et optimiser les performances physiques.
Des études cliniques ont montré que l’astaxanthine, grâce à ses propriétés antioxydantes et vasoprotectrices, favorise la microcirculation et protège les tissus contre le stress oxydatif, deux mécanismes essentiels pour optimiser la récupération après un effort intense. Ces effets ont été observés dans diverses populations et conditions, illustrant le potentiel de l’astaxanthine pour soutenir le retour à l’équilibre musculaire et physiologique post-exercice.
Daniel R Brown et al. (2021). « Effet d’une supplémentation en astaxanthine sur la performance et l’oxydation des graisses lors d’un contre-la-montre cycliste de 40 km ». J Sci Med Sport. 2021 janv. 24
Une étude en double aveugle croisée sur 12 cyclistes amateurs a montré que 7 jours de supplémentation à 12 mg/jour d’astaxanthine permettaient des résultats significatifs des performances lors d’un contre-la-montre de 40 km.
Résultats clés :
- Temps de course réduit de 51 secondes en moyenne, soit une de 1,2 %
- Oxydation des graisses corporelles augmentée en fin de course
- Taux d’échange respiratoire (RER) significativement réduit, signe d’un meilleur usage des lipides comme source d’énergie.
Conclusion : L’astaxanthine pourrait offrir un bénéfice ergogénique mesurable, même après une courte période de supplémentation , en améliorant à la fois la performance d’endurance et le métabolisme lipidique .
Baralic et al. (2013). « Effet de la supplémentation en astaxanthine sur l’activité de la paraoxonase 1 et le stress oxydatif chez les jeunes footballeurs. » Phytother Res 27(10) : 1536-1542.
Une étude en double aveugle a révélé sur 40 footballeurs que la supplémentation en astaxanthine peut renforcer les défenses antioxydantes en améliorant l’ activité de l’enzyme paraoxonase (PON1) et en améliorant la teneur en groupes sulfhydryles (-SH), marqueurs de protection cellulaire.
Sur une période de 90 jours, les participants ont reçu soit de l’astaxanthine, soit un placebo. Des prélèvements sanguins ont permis de mesurer divers biomarqueurs du stress oxydatif . Résultats notables :
- L’ activité de la PON1 a significativement augmenté dans le groupe astaxanthine, en particulier vis-à-vis du substrat diazoxon,
- Une augmentation des groupes -SH a été concernée uniquement chez les sujets supplémentés, signe d’une meilleure protection des thiols libres,
- Les niveaux de TBARS (produits de peroxydation lipidique) ont fluctué avec l’entraînement, mais l’ équilibre redox global a diminué dans les deux groupes
Conclusion : La supplémentation en astaxanthine pourrait renforcer les mécanismes antioxydants endogènes et protéger les structures cellulaires contre le stress oxydatif induit par l’entraînement intensif , en particulier chez les sportifs de haut niveau.
Djordjevic et al. (2012). « Effet de la supplémentation en astaxanthine sur les lésions musculaires et les marqueurs du stress oxydatif chez les jeunes footballeurs d’élite. » J Sports Med Phys Fitness 52(4) : 382-392
Une étude en double aveugle réalisée auprès de 32 jeunes footballeurs de haut niveau a mis en évidence les effets protecteurs de l’ astaxanthine sur les muscles et le stress oxydatif induit par l’entraînement et l’exercice intense.
Après 90 jours de supplémentation à base d’astaxanthine ou de placebo, suivis d’un effort intense de 2 heures, divers marqueurs biologiques ont été analysés. Résultats clés :
- L’ oxydation liée à l’exercice (anion superoxyde) a significativement augmenté dans le groupe placebo, mais est conservée stable chez les sujets supplémentés,
- La capacité antioxydante totale (TAS) a diminué après l’exercice dans le groupe placebo uniquement,
- Les enzymes musculaires CK et AST , marqueurs de lésions musculaires, ont augmenté après l’effort, mais de manière significativement plus modérée dans le groupe astaxanthine,
- Les groupes SH, indicateurs d’antioxydants non enzymatiques, ont augmenté dans les deux groupes, avec un effet plus marqué sous astaxanthine.
Conclusion : La supplémentation en astaxanthine prévient la surproduction de radicaux libres et limite les dommages musculaires associés à l’exercice intense, en soutenant les défenses antioxydantes chez les jeunes sportifs de haut niveau.
