En tant qu’antioxydant puissant, l’astaxanthine contribue activement au maintien de l’équilibre oxydatif de l’organisme. Elle protège les cellules contre les radicaux libres, prévenant ainsi leur détérioration et le vieillissement prématuré.
L’ équilibre oxydatif définit l’état dans lequel la production de radicaux libres est contrebalancée par les mécanismes de défense antioxydants de l’organisme. Lorsque cet équilibre est préservé, les cellules sont efficacement protégées contre les effets délétères du stress oxydatif. En revanche, un déséquilibre, souvent induit par le stress, la pollution ou le vieillissement, affaiblit ces défenses et peut entraîner des dommages cellulaires, favoriser certaines maladies et accélérer le vieillissement des tissus.
L’ astaxanthine, grâce à sa structure chimique unique, agit au cœur de ce système de protection. Elle neutralise les radicaux libres avec une grande efficacité et aide à maintenir un équilibre oxydatif stable, offrant ainsi une barrière précieuse contre les agressions oxydatives.
L’astaxanthine s’impose comme un antioxydant de référence , capable de préserver l’intégrité cellulaire et de ralentir les effets du temps.
Des études cliniques ont démontré que l’astaxanthine, grâce à ses propriétés antioxydantes et vasoprotectrices, contribue activement au maintien de l’ équilibre oxydatif , en limitant les effets du stress oxydatif sur les tissus. En favorisant une meilleure microcirculation et en soutenant les défenses naturelles de l’organisme, elle participe à restaurer l’équilibre physiologique après un stress intense, tel que l’effort physique. Ces effets ont été confirmés dans différentes populations et contextes, mettant en valeur le potentiel de l’astaxanthine pour préserver la stabilité cellulaire et prévenir les déséquilibres liés aux radicaux libres.
Roghaye Gharaei et al. (2022). « Essai contrôlé randomisé sur l’impact de l’astaxanthine sur le statut antioxydant et les résultats des techniques de procréation médicalement assistée chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. » J Assist Reprod Genet. 2022 avr. ;39(4):995-1008.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’endocrinopathie la plus fréquente chez les femmes, s’accompagne généralement d’un système de défense oxydative défaillant. Nous avons étudié l’effet de l’astaxanthine (AST), puissant antioxydant, sur la réponse au stress oxydatif (SO) et les résultats des techniques de procréation médicalement assistée (AMP) chez des patientes atteintes du SOPK. Méthodes : Dans cet essai randomisé en double aveugle, contrôlé par placebo, 40 patientes atteintes du SOPK ont été réparties aléatoirement en deux groupes. Le groupe d’intervention a reçu 8 mg d’AST, et le groupe témoin, un placebo, quotidiennement, pendant 40 jours. Les principaux critères d’évaluation étaient les taux sériques et de liquide folliculaire (FF) des biomarqueurs du SO et les niveaux d’expression des gènes et protéines spécifiques de la voie de réponse au stress oxydatif. Les critères secondaires étaient considérés comme des résultats des techniques d’AMP. Résultats : Selon les résultats, une supplémentation en AST pendant 40 jours a entraîné des taux sériques de CAT et de TAC significativement plus élevés dans le groupe AST que dans le groupe placebo. Cependant, aucune différence significative n’a été observée entre les groupes concernant les taux sériques de MDA et de SOD. taux, ainsi que les taux FF des marqueurs OS. L’expression de Nrf2, HO-1 et NQ-1 était significativement augmentée dans les cellules de la granulosa (GC) du groupe AST. De plus, le taux d’ovocytes MII et d’embryons de haute qualité était significativement augmenté dans le groupe AST par rapport au groupe placebo. Nous n’avons constaté aucune différence intergroupe significative dans les taux de grossesse chimique et clinique.
Conclusion : Il a été démontré que le traitement par AST augmente à la fois les taux sériques de TAC et l’activation de l’axe Nrf2 dans les GC des patientes atteintes du SOPK.
Mami Kaneko et al. (2017). « Effet protecteur de l’astaxanthine sur les lésions et l’inflammation des cordes vocales dues à la charge vocale : essai clinique. »
Une étude clinique a mis en évidence le potentiel de l’ astaxanthine, puissant antioxydant naturel, dans la prévention des lésions et de l’inflammation des cordes vocales chez les personnes soumises à un usage vocal intense, comme les chanteurs ou enseignants.
Dix hommes ont participé à cette étude en deux phases : d’abord soumis à une séance de charge vocale de 60 minutes sans supplémentation (AST−), puis après 28 jours de supplémentation à 24 mg/jour d’astaxanthine (AST+). Les paramètres vocaux ont été évalués avant, juste après, puis 30 minutes après chaque séance.
Résultats :
- Sans astaxanthine, les performances vocales se dégradaient immédiatement après l’effort vocal (aérodynamique, acoustique, GRBAS),
- Après supplémentation, aucune dégradation significative n’a été enregistrée, même immédiatement après la charge,
- Aucun effet indésirable n’a été signalé.
Conclusion : L’astaxanthine protège efficacement les cordes vocales contre les effets du stress oxydatif induits par un usage intensif de la voix, offrant ainsi un soutien potentiel aux professionnels vocaux exposés à des sollicitations répétées.
Kim et al. (2011). « Effets protecteurs de l’astaxanthine d’Haematococcus sur le stress oxydatif chez les fumeurs en bonne santé. » J Med Food 14(11) : 1469-1475
Une étude clinique a démontré que l’ astaxanthine issue de Haematococcus pluvialis peut réduire significativement le stress oxydatif chez les gros fumeurs, une population particulièrement exposée aux radicaux libres.
Les trente-neuf fumeurs (plus de 20 cigarettes par jour) ont été répartis en trois groupes recevant 5, 20 ou 40 mg d’astaxanthine pendant 3 semaines. Les taux de malondialdéhyde, d’isoprostane, de superoxyde dismutase et la capacité antioxydante totale ont été mesurés tout au long de l’étude.
Résultats :
- Les biomarqueurs du stress oxydatif ont évolué favorablement dans tous les groupes supplémentés,
- La peroxydation lipidique (mesurée par l’isoprostane) a diminué de façon dose-dépendante,
- L’ activité antioxydante endogène a été renforcée (hausse de la superoxyde dismutase et de la capacité antioxydante totale).
Conclusion : La supplémentation en astaxanthine représente une stratégie protectrice contre les effets oxydatifs du tabagisme, en limitant les dommages cellulaires et en soutenant les systèmes antioxydants de l’organisme.
Choi et al. (2011). « Effets de l’astaxanthine sur le stress oxydatif chez les adultes en surpoids et obèses. » Phytother Res 25(12) : 1813-1818.
Une étude clinique coréenne en double aveugle a montré que la supplémentation en astaxanthine (ASX) pendant 3 semaines permet de réduire significativement le stress oxydatif chez des adultes en surpoids ou obèses (IMC > 25).
Vingt-trois participants ont reçu 5 ou 20 mg d’ASX par jour . L’évolution de plusieurs biomarqueurs du stress oxydatif a été suivie tout au long de l’étude :
- Le malondialdéhyde (MDA) et l’isoprostane (ISP) , indicateurs de la peroxydation lipidique, ont chuté d’environ 35 % et 65 % , respectivement,
- Les taux de superoxyde dismutase (SOD) et de capacité antioxydante totale (CAT) ont plus que doublé après l’intervention.
Conclusion : Ces résultats confirment que l’astaxanthine peut jouer un rôle clé dans la régulation du stress oxydatif chez les personnes en surpoids, en particulier les dommages cellulaires et en renforçant les défenses antioxydantes naturelles.











